Description
Effets secondaires
La dihydrotestostérone étant incapable d’interagir avec l’enzyme aromatase et donc de subir une aromatisation (conversion) en œstrogène, l’oxandrolone partage cette caractéristique importante. Son incapacité à s’aromatiser en œstrogènes se traduit par une élimination totale du potentiel d’effets secondaires œstrogéniques et liés aux œstrogènes. L’oxandrolone est alkylée au niveau du 17ème atome de carbone de sa structure stéroïdienne (appelée méthylation ou alkylation C17-alpha) afin de contourner le métabolisme hépatique et de lui permettre d’atteindre la circulation sanguine pour y accomplir son travail. Malheureusement, l’alkylation C17-alpha des stéroïdes anabolisants oraux est connue pour exprimer divers degrés de toxicité hépatique, mais l’Oxandrolone a démontré beaucoup moins de toxicité hépatique que la plupart des autres stéroïdes anabolisants oraux alkylés en C17-alpha. Il est toutefois important de comprendre que l’Oxandrolone n’est pas dépourvu de toxicité hépatique potentielle et qu’il convient de rester prudent quant à son utilisation à cet égard.
Administration
Les recommandations initiales de prescription de l’oxandrolone se situent entre 2,5 mg et 20 mg par jour (5-10 mg étant la dose la plus courante). Ce dosage était généralement recommandé pour une période de deux à quatre semaines, mais il est arrivé qu’il soit pris pendant trois mois. Le dosage habituel pour l’amélioration du physique ou des performances est de l’ordre de 15 à 25 mg par jour, pendant 6 à 8 semaines. Ces protocoles ne sont pas très éloignés des situations thérapeutiques normales.
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